lundi 10 juillet 2017

Héraldique


Blasons des familles d’Anthon.
  

L’héraldique : discipline ayant pour objet la connaissance et l’étude des armoiries.1

Les origines de l’héraldique remontent au début des guerres féodales. Avec l’évolution de l’équipement militaire, les hommes sont couverts par des armures de fer, ce qui les rend méconnaissables sur les champs de batailles.
Lors des combats, les « cris de guerre » n’étaient plus entendus pas les troupes et l’identification des chefs devenait difficile.
La solution est arrivée par les boucliers. Dès le XIIe siècle, ils peuvent être rond ou en forme d’amande. Ces derniers mesures environ 1,50 m de haut. De par leur taille, ils sont visibles de loin. Ils vont être recouverts d’armoiries et cette méthode va se diffuser dans tout l’occident au cours du XIIe siècle.

Cette science a des règles très précises avec l’emploi de couleurs, la composition des figures et un langage spécifique.  Les armoiries sont propres à un individu, une famille, mais se développe aussi pour les confrérie, les villes, les commerces. Tout le monde peut avoir un blason. Ils ne sont pas réservés à la noblesse.
Dès la fin du XIIIe siècle, il existe plus d’un million de blasons.

Les Hérauts d’armes sont les personnes qui vont, tel les journalistes mondains, relater les faits de guerre, annoncer les chevaliers qui combattent lors des tournois. Il faut environ sept ans pour un poursuivant d’armes pour devenir Héraut.

Ils deviennent experts en blasons et sont très importants sur les champs de bataille pour reconnaître les différents protagonistes. Ils peuvent voyager pour avoir une plus grande connaissance des blasons existants.

                                                   
Armoiries des Rois de France 


 
                              Moulage du contre-sceau du grand sceau de Louis XIV, roi de France.        
           Archives Nationales SC-D116bis  3






Familles d’Anthon


Des travaux de recherches ont été réalisé par l’abbé Poncet 4 dans les années 1880, puis repris par Monsieur Gilbert Petit 5 sur les différentes familles qui ont eu la Seigneurie ou la possession de la baronnie d’Anthon.
C’est à partir de ces recherches que je vais essayer de retracer les différents blasons de ces familles.


I.                   Famille d’Anthon (1095-1323)

« De gueule au dragon humain d’or »6 puis « De gueule au dragon d’or »
                                  
Blason actuel de la commune


II.                   Famille de Genève (1323-1382)

    « D’or à quatre points équipollés d’azur »



III.                   Famille de Saluces (1383-1424) et (1430-1455)

« D’argent, au chef d’azur »



IV.                   Famille de Chalon (1427-1430) puis (1455-1477)

  « Écartelé de Chalon et d’Orange, sur le tout de Genève.



V.                   Famille de Batarnay (ou Baternay) (1477-1567)

                                                                  « Écartelé d’or et d’azur »



VI.                   Famille de Goth (1610-1666)

                                                        « D’or à trois fasces de gueules »



VII.                   Famille de Pardaillan (Marquis de Montespan) (1666-1682)

« Coupé en I, parti de quatre, 1, d’argent au lion de gueules, accompagnés de sept écussons du même mis en orle chacun chargé d’une fasce d’azur ; 2, d’azur au lion d’or armé et lampassé de  gueules ; 3, d’azur à la cloche d’argent, son battant de sable ; 4, d’azur à trois pointes ondées d’argent posées en pal ; 5, d’argent à trois fasces ondées d’azur (Pardaillan)
En II, parti de trois, 1, de gueules à une cruche d’or ; 2, d’or à trois pals de gueules ; 3, d’or à une clef de sable posées en pal, penon en chef, adextré de trois tourteaux de gueules ; 4, fascé ondé d’argent et de gueules (de Rochechouart) ; sur le tout, d’or au château de gueules, maçonné de sable, sommé de trois tours, surmonté de trois têtes de Maure de sable tortillées d’argent (de Castillon).

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VIII.                   Famille de Vidaud (1682-1770)

« D’azur, au lion passant d’or, surmonté d’une fasce et de trois fleurs de lis de même »



IX.                   Famille de Combles (1770-1789) (Dernier Seigneur d’Anthon)

« Écartelé d’or et de gueules, d’azur et d’argent, à la croix de sinople bordée de sable sur l’écartelé et une étoile d’or sur le canton de gueules »






Seigneur ou possesseur de l’Ile du Méant


  1. Famille de Chaponnay
« D’azur aux trois coqs hardis d’or, armé, barbé et crêté de gueules »



       2. Famille De Leusse

                « De Gueules à deux brochets adossés d’argent, cantonnés au chef et aux flancs de trois croix d’or de Malte »






Quelques familles propriétaires de la maison forte de la Vénerie d’Anthon


I.                    Famille de Rochevieille

« D’hermines à la bande de gueules »


    La sculpture située à gauche en entrant dans le cimetière d’Anthon est une représentation des armes de la famille Rochevieille, Seigneur de la maison forte de la Vénerie d’Anthon. Datée d’environ 1555-1565, avec la devise : AMOR VINCIT, on remarque en haut de la sculpture, les initiales JR qui proviennent certainement de  Jean de Rochevieille.





II.                    Famille du Bourg

« D’azur à trois coquilles d’or, au chef d’argent »



III.                    Famille de Loras

« De gueules à la fasce losangée d’or et d’azur »



IV.                    Famille de Reclaines

« D’or à trois chevrons de sable, accompagnés de trois croix patées de même »



V.                   Famille Verd (~1793)

VI.                Famille Dela (~1795)

VII.              Famille Roche

VIII.             Famille de Vesc (~1810)

IX.                 Famille Desmarets

X.                   Famille Brossier de Laroullière

« D’azur à un mont d’or sommé d’une tour d’argent, au chef d’or chargé de trois trèfle de sinople »







Cet article peut contenir des erreurs ou des oublis. Vous pouvez me contacter pour que je fasse des corrections ou modifications.



Notes :

1 définition Larousse
Essai historique sur la Baronnie d’Anthon
5 C’était hier à Anthon Edition Le livre d’histoire Paris
Grand Armorial de France (Henri Jougla de Morenas)



Remerciements :

Bibliothèque Municipale de Lyon Part Dieu (département Fonds Ancien)
Monsieur Gilbert Petit
Mme Christiane Raynaud, Maître de conférences, Université Aix-Marseille, Montpellier. Université Nîmes (Héraldique)
Tous les blasons ont été réalisés avec le logiciel « héraldique » www.genheral.com


jeudi 23 février 2017

Henri François Gadet

Henri François Gadet

Henri François est né le 29 Juillet 1894 à Anthon, fils de François Joseph et de Marie Magdelaine Bon.

Je n’ai pas trouvé de mariage ni même de descendant pour Henri François.

Son parcours militaire a été plus atypique.

Il est incorporé le 1er  Septembre 1914, mais passe dans le service auxiliaire pour une perforation du tympan droit et un problème au tympan gauche.
Il passe au 158ème régiment d’infanterie le 29 Novembre 1914, et il est malgré tout déclaré «apte au service» le 23 Décembre 1915.
Il a été blessé le 27 Janvier 1915 : commotion cérébrale par éclatements d’obus.

Il va changer de régiment et le 30 Novembre 1916, il arrive au 114ème régiment d’artillerie lourde hippomobile. Il passe ensuite au 116ème le 18 Avril 1917, puis au 132ème le 16 Mars 1918.
Il décède le 22 Septembre 1918 à Lay Saint Christophe (Meurthe et Moselle) de maladie en service.

gallica.bnf.fr





©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes



Généalogie

Les parents de Henri François Gadet :

François Joseph est lui aussi originaire d’Anthon, tout comme une grande partie de sa branche ascendante. Il était charcutier et a été Maire d’Anthon.

Marie Magdelaine Bon est née le 1er  Novembre 1872 à Anthon. Tout comme son mari, une majeure partie de sa famille est originaire de notre commune, ainsi que de Loyettes.

Son père, François Bon a aussi été Maire.



Henri François Gadet est le dernier poilu de la commune mort lors de la Grande Guerre


Sources : Site internet des Archives départementales de l’Isère
                 www.gallica.fr

                 Logiciel de Génalogie : Hérédis             



Remerciements: je souhaitais remercier les Archives Départementales de l'Isère pour leur disponibilité, ainsi que pour l'autorisation de publication de document provenant du site internet.
Toute personne possédant des photos d'un des poilus d'Anthon et m'autorisant à la publier sera la bienvenue.


Auguste Meunier

Auguste Meunier

Auguste Meunier est né le 29 Octobre 1898 à Chozeau, fils de Joseph et Marguerite Marie Borne. Il est le second enfant du couple qui décèdera lors de la grande guerre.

Il est incorporé le 1er Mai 1917 au 158ème régiment d’infanterie. Il passe ensuite au 279ème régiment d’infanterie le 22 Avril 1918. Auguste « disparaît » le 31 Juillet 1918, le jugement déclaratif du tribunal de Vienne en date du 15 Janvier 1921 le déclare « tué à l’ennemi » ce 31 Juillet à Fère en Tardenois (Aisne)

C’était le plus jeune de tous les poilus de la commune.



Les disparus en juillet 1918



 horizon14-18.eu/


Comme beaucoup, ce régiment a perdu de nombreux hommes lors des combats. Entre le 20 Juillet et le 4 Août 1918, 175 soldats sont morts.



©Ministère de la Défense – Mémoire des Hommes



Généalogie

Voir la généalogie des parents de Joseph Meunier 




Sources :  Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: Henri François Gadet

André Antoine Grossat

André Antoine Grossat

Né le 3 Octobre 1894 à Anthon au lieu dit «Gringalet», fils de Henri et d’Hélène Barbier, tous deux fermiers à Gringalet. Je n’ai pas trouvé de mariage le concernant.

Son service est ajourné en 1914 pour faiblesses. Il est malgré tout reconnu bon pour le service en commission de révision du 26 Octobre 1914.

Incorporé le 15 Décembre 1914, il est intégré au 97ème régiment d’infanterie, puis passe au 30ème régiment d’infanterie le 28 Septembre 1915.
Il passe caporal le 5 Août 1916 et il est évacué pour maladie le 30 Octobre 1916.

Il est « tué à l’ennemi » le 25 Avril 1918 à Réninghelst lors de la bataille du Mont Kemmel en Belgique.
Un secours de 150 francs est versé à son père le 12 Juillet 1918.

Il est cité à l’ordre du régiment le 28 Novembre 1916 « jeune gradé plein d’entrain », s’est brillamment conduit pendant l’attaque du 24 Octobre 1916. Il a très bien secondé ensuite son chef de section dans l’organisation du terrain conquis.
A cette occasion, il reçoit la Croix de Guerre avec Étoile de Bronze.



Croix de guerre 1914-1918 Etoile de bronze





 ©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes




Généalogie

Les parents  de André Antoine Grossat:

Son père, Henri, est né le 20 Mars 1863 à Anthon. Cette branche est issue d’Anthon et de Parmillieu.
Je n’ai pas trouvé le mariage d’Henri et de Hélène Barbier qui a du avoir lieu entre 1893 et 1894, certainement à Tignieu.

Hélène Barbier est donc née à Tignieu le 25 Octobre 1866. C’est de cette commune que sont originaires les ascendants paternels et la branche maternelle vient de Charvieu.







Sources :  Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: Auguste Meunier

mercredi 22 février 2017

François Joseph Fonrobert

François Joseph Fonrobert

François Joseph est né le 6 Février 1886 à Jonage, fils de François et Marie Françoise Jacquin, cultivateurs.
Il se marie le 28 Août 1916 à Bourgoin-Jallieu avec Marguerite Aurélie Augustine Giraud.    Il est charcutier et entre 1909 et 1911, il se déplace très souvent, certainement pour pratiquer son métier. Après Lyon, il va sur Chambéry, Annecy et vient ensuite sur Anthon.

Il est incorporé  22ème régiment d’infanterie le 7 octobre 1907 comme soldat de seconde classe. Il passe soldat de 1ère classe le 8 Juillet 1908. Il est « envoyé en congé » avant son passage dans la réserve le 21 Septembre 1909 avec le certificat de bonne conduite.

Rappelé suite à la mobilisation générale du 1er  août 1914, il sera nommé caporal le 3 Septembre 1914, il passe au  223ème régiment d’infanterie le 1er  Avril 1916, puis au 170ème régiment d’infanterie le 6 Novembre 1916.

Il décède le 24 Octobre 1917 de blessures de guerre « à l’ambulance » à Sermoise (Aisne) « Mort pour la France »
Sa femme percevra un « secours » de 150 frs. le 8 Janvier 1918.



©Ministère de la Défense – Mémoire des Hommes



Généalogie

Les parents de François Joseph Fonrobert :

François Fonrobert est né le 30 Septembre 1843 à Jonage où remonte sa branche paternelle puis passe dans le Rhône à St Priest, Marennes. Du côté de sa mère, elle reste sur Jonage et Pusignan.

Marie Françoise Jacquin est née le 2 Août 1850 à Janneyrias. Son père est originaire de Charvieux, tout comme une partie de cette branche ainsi que Chavanoz.
Du côté de sa mère, l’ascendance reste sur Janneyrias.





Sources:   Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: André Antoine Grossat


Henri Antoine Devard

Henri Antoine Devard

Henri Antoine Devard est né le 28 Novembre 1885 à Peyrat le Château dans la Haute Vienne (87). Il était maçon et c’est certainement la raison qui l’a amené dans notre région.

Fils de Antoine et de Marie Jeanne Panchuquet, il a résidé à St Etienne en 1909, Bourges en 1910, à nouveau St Etienne en 1911, puis il arrive sur Lyon en 1913.

Il se marie le 16 Août 1913 à Anthon avec Jeanne Louise Croizat. Ils auront deux enfants, dont une fille qu’il ne connaîtra  pas, Martial Jean Baptiste né en 1914 et Henriette Joséphine née en 1918.

Lors de son service militaire, il intègre le 3ème bataillon de chasseurs à pied, le 8 octobre 1906.
Il est condamné à deux mois de prison le 26 Novembre 1907 pour outrages envers un supérieur. Mais il est précisé « circonstances atténuantes admises », ce qui laisse penser qu’il n’était certainement pas en tort et que la peine a du être « plus clémente ».
Il est « rayé des contrôles »  le 4 Décembre 1908, avec le certificat de bonne conduite.

Rappelé suite à la mobilisation générale du 1er  août 1914, il passe au 63ème régiment d’infanterie le 4 Août 1914.  

Il est « tué à l’ennemi » le 26 Juin 1917 aux combats de Vaudesincourt (Marne). La médaille militaire lui sera remise à titre posthume par décret du 15 Septembre 1919. 


Médaille Militaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Décorations_militaires







©Ministère de la Défense – Mémoire des Hommes




Généalogie

Les parents de Henri Antoine Devard : Antoine Devard, maçon, né le 17 Juillet 1855 à Peyrat le Château (87) se marie le 24 Février 1882 à St Amand le Petit, avec Marie Jeanne Panchuquet, elle aussi née à Peyrat le 6 Décembre 1865.

Les deux familles sont originaires de la même commune de Peyrat le Château et de communes avoisinantes de la Haute Vienne. 






Sources : Site internet des Archives départementales de l’Isère
                  Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: François Joseph Fontrobert


lundi 13 février 2017

Joseph Meunier

Joseph Meunier

Joseph Meunier est né le 17 Janvier 1894 à Chozeau, fils de Joseph et Marguerite Marie Borne qui habiteront Anthon par la suite.

Après un ajournement de son service militaire pour maladie, il est reconnu « bon pour le service armé » le 26 Octobre 1914. Il est incorporé le 11 Novembre 1914 au 61ème régiment d’infanterie, puis passera au 173ème régiment d’infanterie le 30 Avril 1915.

Il est déclaré « tué à l’ennemi » le 29 Mai 1916 à la « côte 304 » à Esnes (Meuse) lors de très violents combats.

Joseph Meunier, son père, percevra un « secours » de 150 frs. le 7 Mars 1917

©Ministère de la Défense – Mémoire des Hommes





 Képi du 173ème régiment d’infanterie dit « de Corse »

verdun-meuse.fr






 Bombardement Côte 304
Histoiredeguerre.canalblog.com





 Historique du 173ème régiment d’infanterie

 Tableaudhonneur.free.fr





Généalogie

Les parents de Joseph Meunier :

Joseph Meunier est né à Chozeau le 29 Août 1865. Les origines de ces parents viennent de Chozeau, mais aussi Villemoirieu et Veyssilieu.

Marguerite Marie Borne est née le 30 Août 1866, également à Chozeau. Côté paternel, la branche est originaire de Chozeau et Panossas. La branche maternelle va de Chavanoz à Frontonas avec Chozeau et Villemoirieu.

Ils auront un second fils qui décèdera en 1918 toujours lors de la guerre.





Sources : Site internet des Archives départementales de l’Isère
                 Logiciel de Génalogie : Hérédis             



Prochain Poilu : Henri Antoine Devard

mercredi 25 janvier 2017

Laurent Emile Joly

Laurent Emile Joly


Laurent Emile Joly est né le 12 Mai 1894 à Chavanoz, fils de Louis et de Marie Louise Vaillant. Il exerce le métier de « constructeur d’auto ». Il n’aura pas de descendance.

Contrairement à beaucoup d’autres, Laurent Emile n’aura pas fait son service militaire avant la grande Guerre. Il entre directement au 30ème régiment d’infanterie comme soldat de seconde classe le 7 Septembre 1914. Il passe en suite au 97ème régiment d’infanterie le 31 Août 1915.

Il est blessé le 27 Septembre 1915 aux combats de Souchez dans le Pas de Calais par des éclats d’obus à la tête et meurt de ses blessures. Déclaré « tué à l’ennemi » le 29 Octobre 1915.


Un secours de 150 francs sera payé à son père le 21 Janvier 1916.



 ©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes


©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes



Généalogie

Les parents  de Laurent Emile :

Louis Joly, cultivateur, est né à Anthon le 11 Août 1855. Son père est originaire d’Anthon, ainsi qu’une partie de cette branche, puis en remontant, on retrouve Chozeau, Heyrieux.  Côté maternel, on part du côté de Villemoirieu, Dizimieu, Chavanoz.

Marie Louise Vaillant est née à Colombier Saugnieu le 24 Février 1862. Sa branche ascendante est issue de Colombier, de Pusignan et de Janneyrias. Un de ses arrières grand père, Joseph Rique, est cité comme Maire de la commune de Janneyrias.






Sources : ©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes
              Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: Joseph Meunier


Joseph Mathieu

Joseph Mathieu

Joseph Mathieu, né le 2 Février 1884 à Anthon, fils de Claude et de Françoise Charles.
Je n’ai pas trouvé de mariage le concernant.

Comme Clément Reynaud, il est incorporé au 99ème régiment d’infanterie le 9 Octobre 1905 comme soldat de seconde classe. Il est « envoyé en congé » avant son passage dans la réserve le 28 septembre 1907 avec le certificat de bonne conduite.

Rappelé suite à la mobilisation générale du 1er  août 1914, il passe au 299ème régiment d’infanterie le 4 Août 1914.

Il  décède le 16 Octobre 1915 de « blessures de guerre » et est déclaré « Mort pour la France » le 22 Novembre 1915 aux avants postes du sous secteur de Reillon (Meurthe et Moselle).

Un secours de 150 francs sera payé à sa mère.



Généalogie

Les parents de Joseph Mathieu :

Claude, Garde (champêtre ?) est né à Tignieu le 18 Octobre 1849.

En remontant la branche paternelle, on retrouve ces ancêtres à Ruy et Bourgoin Jallieu. Les origines de sa mère viennent de Tignieu et Chavanoz.  

Françoise Charles est née le 14 Mars 1859 à Anthon. Elle se marie avec Claude Mathieu à Anthon le 14 Juin 1879.
D’une ascendance issue de Villette d’Anthon pour son père, on reste sur Anthon et Jons pour sa mère.


Joseph Mathieu n’a pas eu de descendance. 







Sources : Site internet des Archives départementales de l’Isère
              Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: Laurent Emile Joly

jeudi 5 janvier 2017

Clément Reynaud

Clément Reynaud

Clément est né le 11 Juin 1882 à Villette d’Anthon, fils de Benoît et de Jeanne Jaillet, tous deux veloutiers à Villette.  C’est le 14 Janvier 1905 à Anthon qu’il se marie avec Marie Henriette Joly. Il est boulanger à Anthon en 1906, puis part sur Lyon en 1911.

Comme plusieurs soldats d’Anthon, Clément  intègre le 99ème régiment d’infanterie le 14 Novembre 1903 comme soldat de seconde classe. Il est « envoyé en congé » avant son passage dans la réserve le 18 septembre 1904 avec le certificat de bonne conduite.

Il est dispensé du long service étant l’ainé de parents septuagénaires.
Rappelé suite à la mobilisation générale du 1er  août 1914, il passe au 299ème régiment d’infanterie le 4 Août 1914.
Il est « tué à l’ennemi » et déclaré « Mort pour la France » le 15 Octobre 1915 aux avants postes du sous secteur de Reillon (Meurthe et Moselle). Joseph Mathieu sera tué le lendemain au même endroit.


Un secours sera payé à sa femme, mais le montant n’est pas indiqué.


 ©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes




Généalogie

Les parents  de Clément Reynaud :

Benoit Reynaud est né à Villette d’Anthon le 29 Juin 1832. Du côté se son père, la branche est originaire de Jonage. Côté maternel, l’ascendance vient d’Anthon et de Villette.

Jeanne Jaillet est née à Saint Quentin Fallavier le 13 Novembre 1840. Elle s’est mariée avec Benoit Reynaud le 6 Octobre 1863 à Anthon.
La branche de son père remonte vers Les Eparres, Maubec. Quand à la branche maternelle, elle semble être originaire de Ayn en Savoie.

Lors du décès de Clément, il avait au moins une fille, Jeanne Marie Louise, née à Anthon le 15 Avril 1906 qui a été « adoptée » par la nation le 25 Mars 1920.




©Ministère de la défense. Mémoire des Hommes





Sources : Site internet des Archives départementales de l’Isère                  
             Logiciel de Génalogie : Hérédis



Prochain Poilu: Joseph Mathieu